30 mars 2006

Petit lexique littéraire et culinaire

J'aime beaucoup lire la littérature anglo-saxonne dans le texte, et au cours de mes lectures je tombe souvent sur des mots désignant des choses qui se mangent.
Je sais qu'il s'agit de choses qui se mangent en fonction du contexte, mais impossible de savoir de quoi il s'agit d'autant que ces mots sont souvent des marques ou des sigles sans le moindre indice pouvant orienter le lecteur.
Parfois quand je suis courageuse, je fais une petite recherche pour trouver la signification du mot, ou alors je tombe dessus par hasard dans un autre livre ou sur le net.

J'ai donc décidé de faire un post où je mettrai mes trouvailles au fur et à mesure.

Deux de mes séries de livres préférées sont Harry Potter de JK Rowling et Tales of the City d'Armistead Maupin. Je les relis sans me lasser et ils contiennent pas mal d'allusions à la nourriture.
Peut-être que si j'ai le courage, j'ajouterai des petites citations contenant les mots en question...




BLT: Bacon, Lettuce and Tomato, un sandwich très prisé des américain, au bacon, à la laitue et à la tomate.

Recette en français

Crisco: une marque de shortening, c'est-à-dire de graisse pour pâtisserie. Ce produit apparement typiquement anglo-saxon est essentiellement destiné à la pâtisserie contrairement à la margarine qui peut se manger en tartines par exemple. Bourré de graisses hydrogénées, c'est encore un anti-aliment dont les américains ont le secret...
On le rencontre dans beaucoup de recettes anglaises et américaines mais je l'ai trouvé aussi dans deux livres, et dans des usages assez... inattendus!
Tout d'abord dans Calvin & Hobbes, de Bill Watterson, où Calvin utilise le Crisco comme du gel pour cheveux (j'adore!).
Dessin de Bill Watterson, Warner Books











J'ai trouvé le deuxième exemple dans le deuxième tome de la saga Tales of the City: Mary-Ann et Michael sont en croisière sur le Pacific Princess, et au petit-déjeuner, Michael apparaît vêtu d'un T-shirt orné du logo "Crisco". Leurs voisins de table lui demandent alors si il travaille pour la compagnie Crisco, et Mary-Anne n'a qu'une envie c'est se cacher dans ses flocons d'avoine.
Je me doutais qu'il y avait quelque chose là-dessous, j'ai donc fait une petite recherche et j'ai trouvé... Vous trouverez aussi si vous tappez les mots "Crisco" et "Gay" dans Google (interdit aux moins de 18 ans please).
Fresca: Soda light au pamplemousse commercialisé à partir des années 60 par Coca-Cola (voir Tab)

Article (en anglais)


Knickerbocker glory: ce mot apparaît dans le premier tome de Harry Potter. Il s'agit d'une coupe glacée typiquement anglaise, constituée de couches de glace, de jelly, de crème et de fruits supperposées dans un verre haut.

Histoire et recette (en anglais)


PBJ ou PB&J: Peanut Butter and Jelly sandwich, ou sandwich au beurre de cacahuètes et à la gelée. Un classique américain.

Historique du PBJ (en anglais)


Pop-Tarts: encore une institution américaine apparement, il s'agit d'un produit à base de pâte, fourré avec une garniture, et destiné à être passé au grille-pain avant d'être consommé. Visuellement, cela ressemble vaguement à une tranche de pain rectangulaire, parfois garnie de glaçage. Comment le glaçage peut-il être passé au grille pain demeure pour moi un mystère...
Il existe plein de parfums de Pop-Tart, par exemple Brown Sugar Cinnamon ou Wild Magic Burst (sic).
Ribena: une boisson anglaise à base de jus de cassis

Voir la bête


Tab: le premier coca light, créé par la célèbre compagnie dans les années soixantes.
Il était au départ édulcoré à la saccharine (miam!).

Historique de Tab


Twinkie: gâteau industriel fourré de crème à la vanille. D'après Wikipedia, c'est la quintescence de la junk food américaine (et ça n'est pas peu dire).
Dans le deuxième tome de la saga Tales of the City, le père de D'orothea travaille dans la fabrique des Twinkie.

26 mars 2006

Muesli du matin...


Qui a dit "chagrin"?
Depuis quelques mois, mon homéopathe (encore lui) m'ayant recommandé de limiter ma consommation de gluten, j'ai abandonné mes brioches maisons le matin et j'ai ressorti ma vieille recette de bircher-muesli.
Je mange pas mal au petit-déjeuner par rapport à beaucoup de français (évidement par rapport aux anglo-saxons et aux asiatiques je suis une petite joueuse...), quand je me réveille j'ai faim mais j'ai plus envie de sucré que de salé.
Auparavent mon petit-déjeuner se composait en général d'un yaourt au soja aux fruits et d'un petit pain maison ou de biscuits diététiques.
Les avantages du muesli par rapport à ce petit-déjeuner sont les suivants:

  • je peux utiliser des flocons de céréales sans gluten, ce qui me permet aussi d'intégrer des céréales que je n'apprécie pas trop sous d'autres formes, comme le millet
  • le muesli est sucré par l'adjonction de fruits frais et secs, contrairement aux yaourts de soja aux fruits qui contenaient du sucre blanc
  • je n'ai pas calculé les calories ni l'indice glycémique des deux petits-déjeuner mais le muesli me rassasie plus longtemps, j'ai moins faim en fin de matinée



Bircher-muesli à ma façon

Pour une personne

2 c.s. de flocons de céréales au choix (riz, millet, sarasin, avoine, quinoa etc.): en général je mélange deux variétés
4 c.s. d'eau
1 yaourt au soja nature (ou un yaourt au lait animal)
1 banane bien mûre
1 c.s. de jus de citron
fruits frais et/ou secs au choix (abricots, fraises, kiwi, pêche, framboises, noisettes, amandes, raisins secs etc.)

La veille au soir, mettre dans un grand bol ou une assiette creuse les flocons et l'eau, couvrir et mettre au réfrigérateur.
Le lendemain, ajouter la banane écrasée, le jus de citron et le yaourt, bien mélanger puis ajouter les fruits.

On peut aussi ajouter des graines germées (blé, sésame...) mais je n'ai pas trop le courage en général.

22 mars 2006

Tarte au citron "sans"


A force de faire des tartes au citron pour les autres, j'étais pour tout vous dire un peu frustrée...

J'ai donc cherché une recette en version "sans".
Pas facile pour plusieurs raisons: d'abord,la garniture de la tarte au citron est essentiellement constituée d'oeufs et de beurre, deux ingrédients que je veux éviter.
Ensuite je ne veux pas utiliser de sucre rafiné, mais je n'aime pas le goût du sucre complet avec le citron.
J'ai donc cherché un produit sucrant plus neutre et j'ai décidé d'essayer le sirop d'agave.
Je n'en avait jamais acheté, essentiellement à cause de son prix élevé, j'ai donc commencé par goûter le sirop tel quel et le goût était plutôt neutre effectivement, avec un léger goût fruité: idéal avec le citron donc.
J'aurais aussi pu tester avec du sirop de céréales mais j'avais peur que les enzymes contenues dans ces sirops ne "digèrent" l'amidon nécessaire pour épaissir la garniture. De plus le goût était moins neutre.

Mon premier essai a été infrucueux: j'avais préparé la crème au citron et j'ai ensuite ajouté le sirop d'agave, avant de verser le tout sur la tarte et de remettre au four.
Apparement l'ajout de sirop après cuisson de la crème n'était pas une bonne idée car la crème s'est liquéfiée et j'ai obtenu une tarte au coulis de citron...
Très bonne d'ailleurs mais pas du tout présentable.

Voici la recette de la deuxième tentative, qui a fonctionné:


Tarte au citron sans oeufs ni lait

Pour un petit fond de tarte:

40 g de farine
10 cl d'eau
le jus de deux citron
zeste râpé d'un citron
75 ml de sirop d'agave
20 g de margarine végétale bio.


Délayer la farine avec l'eau, ajouter le reste des ingrédients sauf la margarine.
Faire chauffer à feu doux en remuant sans arrêt jusqu'à que la préparation épaississe.
Hors du feu, ajouter la margarine, mélanger soigneusement puis verser sur un fond de pâte précuit.
Repasser au four quelques minutes.




J'ai fait des tartelettes cette fois.
Evidement la couleur n'est pas aussi jaune que dans la version classique, le jaune venant des jaunes d'oeufs.



Fille à tricot

Et voici une autre de mes activités: le tricot.
Ben oui, en plus c'est devenu à la mode mais j'ai commencé avant...
J'ai appris à tricoter à 8 ans et depuis ça me prend par crises.
C'est une des rares choses que j'arrive à faire pendant des heures sans me lasser, et j'arrive même à lire en même temps.

Voici un pull que j'ai réalisé pour mon amie Elsa, avec de la laine mohair artisanale.
Elsa avait acheté la laine et choisi les couleurs, il y avait peu de pelottes d'où le modèle sans manches, et les couleurs m'ont donné envie de fantaisie.
J'ai donc rebrodé le pull avec perles et paillettes.


Le devant...

et le dos

Détail de la broderie

21 mars 2006

Test: pain bio à cuire chez soi

Vendredi j'ai fait les courses pour le week-end, et comme mon ami devait venir, j'ai acheté quelques petites fantaisies dont des pains bio au levain à cuire chez soi.

C'est la marque de pain bio que vend mon Monoprix, et j'avais déjà testé leur pain de mie et leur pain aux noix, très bons tous les deux.
Là il s'agissait de deux petits pains de campagne précuits, à passer au four.
Ingrédients: farine de meule T 65 bio, eau, levain à l'ancienne, sel marin non rafiné.
Rien que du naturel donc.



Les instructions recommandaient d'humidifier légèrement le pain puis de le mettre au four pendant 10 à 12 minutes à 220°C.
Au sortir du four, nous avons obtenu un pain doré et odorant, avec une croûte croustillante et une mie dense au bon goût de levain.


Nous avons dégusté ce pain avec des rillettes de maquereaux fumés. J'avais trouvé l'idée sur le blog de Dorian qui lui-même l'avait trouvé ici sur celui de Choupette.
Sauf que comme d'habitude j'ai fait à ma façon: j'ai utilisé des maquereaux fumés au poivre, j'ai remplacé les 125 g de beurre par 2 cuillérées à café de margarine bio, juste histoire de lier, et j'ai supprimé les échalottes.
En tout cas c'était délicieux...
Ca a rattrappé ma tentative catastrophique de congélation de feuilles de vigne (voir ma mise à jour ici ).

17 mars 2006

Histoire d'une patate douce

La patate douce est, curieusement, un des légume qu'on trouve le plus souvent dans mon magasin bio habituel.
Comme ça n'est pas vraiment mon truc, je n'en avais jamais acheté, et puis l'autre jour, après avoir vu plusieurs recettes sur le net, je me suis décidée à en acheter une.
Et comme souvent, une fois rentrée avec la dite racine, j'ai regardé les recettes en question et d'un coup ça me faisait nettement moins envie...
J'ai donc fait une recherche intensive et j'ai fini par tomber sur une recette proposée sur le site de Williams-Sonoma : des biscuits à la patate douce.
Il s'agit de biscuits à l'américaine, proches des scones anglais: un genre de petit pain levé à la levure chimique, qu'on mange en général chaud avec des garnitures diverses ou en accompagnement de plats.

A partir de la recette originale , j'ai fait une recette "sans" que je vais essayer de vous donner, essayer parce que j'ai eu quelques difficultés...

Voici d'abord l'objet du délit:




Première modification: la recette indiquait de cuire la patate au four.
Sauf que faire chauffer mon four géant pendant 1 h 30 pour cuire une malheureuse patate était éthiquement difficile de mon point de vue, écologiquement et économiquement c'était carrément pas possible.
J'ai donc lavé le bestiau, je l'ai coupé en morceaux et je l'ai fait cuire à la vapeur, temps de cuisson total: 20 mn.



C'est aussi l'occasion de vous présenter un de mes ustensiles préférés, ma marguerite en inox qui transforme n'importe quelle casserole ou marmite en cuit-vapeur.

Une fois cuite, j'ai ôté la peau de la patate (ça s'enlevait facilement comme avec une pomme de terre) et je l'ai passée au presse-purée.
Ca me fait penser qu'il faudra aussi que je vous présente mon presse-purée, d'ailleurs...

C'est ensuite que ça se complique parce que la recette était pour 12 biscuits et j'ai décidé de n'en faire que la moitié.
Mais comme la quantité de purée de patate douce n'était pas indiquée et que ma patate n'était pas énorme, j'ai décidé de mettre toute la purée obtenue.
Sauf que du coup je n'ai pas utilisé toute la préparation liquide et que j'ai eu un peu de mal à mesurer tout ça.

Donc je vous donne la recette pour 12 biscuits, ça devrait marcher...

Biscuits à la patate douce sans lait ni oeufs

1 patate douce
300 ml de lait fermenté ou de lait additionné d'1 c.c. de vinaigre blanc ou de jus de citron
875 ml de farine
5 c.c. de levure chimique bio
4 c.c. de sucre complet
3/4 c.c. de sel
250 ml de margarine froide en dés


Laver la patate douce, la couper en morceaux et la cuire à la vapeur jusqu'à qu'elle soit tendre, environ 20 mn.
Laisser un peu refroidir puis ôter la peau et passer la chair au presse-purée.
Préchauffer le four à 190°C.
Mélanger la purée de patate douce avec le lait et mettre de côté.
Mélanger les ingrédients desc dans un saladier, ajouter la margarine et l'incorporer dans la farine avec un coupe-pâte ou en croisant deux couteaux, jusqu'à que la margarine soit réduite en morceaux de la taille d'un petit pois.
Ajouter au contenu du saladier le mélange lait-purée, petit à petit et en travaillant le moins possible la pâte.
Dès que la pâte est homogène, arrêter de la travailler.
L'étaller avec les mains sur une surface farinée pour obtenir un rectangle d'environ 2-3 cm d'épaisseur.
Couper le rectangle en 12 biscuits avec un couteau bien affuté.
Poser les biscuits sur deux plaques à pâtisseries supperposées et cuire au four environ 15 mn.
Servir chaud avec du beurre ou du beurre végétal, du miel, du sirop de céréale...


Et voici les biscuits terminés.
Celui qui est entammé est recouvert d'une couche de sirop de blé. C'était plutôt bon, très moelleux à l'intérieur, un peu croustillant à l'extérieur, le goût de la patate douce était présent mais je ne pense pas que j'aurais deviné les ingrédients si j'avais goûté sans savoir ce qu'il y avait dedans.


Mais ça n'est pas fini car il me restait du mélange lait de soja-purée de patate!
J'ai donc improvisé un gâteau inspiré du carrot-cake (encore une recette américaine), dont voici la recette:


Gâteau à la patate douce sans lait ni oeufs

125 ml de lait fermenté ou de lait (animal ou soja) additionné de 2 c.c. de jus de citron
125 ml de purée de patate douce
3 c.s. d'huile
100 g de farine
2 c.s. bombée de fécule
50 g de sucre complet
1 c.c. de bicarbonate
1 pincée de sel
1 pincée de muscade, une de cannelle, une de gingembre en poudre.

Mélanger d'une part les ingrédients secs, d'autre part les ingrédients liquides.
Mélanger délicatement les deux préparations en travaillant la pâte le moins possible.
Verser dans un moule huilé et cuire au four à 180°C pendant 30 mn environ.

J'ai fait cuire la pâte (j'avais fait la moitié de la recette) dans des mini-moules à cake et voici le résultat:



Un gâteau très gonflé, moelleux, presque comme un pudding.

16 mars 2006

"Et à part ça vous faite quoi dans la vie?"


J'en entend là bas dans le fond qui se disent "bon, alors, elle nous a fait tout une salade sur le multiple, les arts et tout le tralala et pour l'instant à part la cuisine et deux bonzaïs qui se courent après, on a pas vu grand-chose."
Certes.
Aujourd'hui je vous présente donc mon activité principale, que voici:


Hé oui, c'est moi, mais j'avais 3 ans et demi à l'époque.
J'espère avoir fait quelques progrès depuis, je le suppose vu que mon employeur juge bon de me payer chaque mois pour... ben oui, jouer du violon, quoi!

"Et à part ça, vous faite quoi dans la vie?"

15 mars 2006

Feuilles de vigne


J'adore les feuilles de vigne farcies, mais en général j'en achète en boîte, c'est cher, c'est gras et c'est assez indigeste.
Donc dimanche je me suis lancée.
J'ai trouvé un pot de feuilles de vigne à farcir au rayon cacher du Monoprix.
Ensuite j'ai compuslé plusieurs recettes sur le net pour trouver celle qui me plaisait le plus, parce que figurez-vous que je voulais que ça ressemble quand même à mes bonnes vieilles boîtes...
Donc j'ai fini par me décider pour cette recette: Feuilles de vigne farcies

Bien sûr, comme à mon habitude, j'ai un peu modifié...
D'abord, une fois que j'ai eu sorti mes feuilles de vigne de leur pot et que je les ai eu dépliées une à une (pas évident, c'est fragile!), je me suis rendue compte que j'en avais assez pour faire des feuilles farcies pour une petite armée...
Je me suis dit que j'allais congeler les restes, et j'ai donc fait 3 fois la recette de farce.
Ensuite, je n'avais pas de persil, je l'ai donc remplacé par de l'aneth séchée (idée prise dans une autre recette), et j'ai mis de la menthe séchée aussi.
Je n'ai pas mis de pignons parce que je n'en avais pas mais j'aurais bien testé.
J'ai aussi supprimé le cumin, mes rapports avec cette épice étant compliqués: des fois j'adore, des fois je déteste... et là je le sentais pas, on va dire.
J'ai mis un peu moins d'huile que dans la recette aussi, j'ai triplé le riz mais seulement doublé l'huile.
Rouler les feuilles de vigne était assez facile, un peu comme des mini-nems, sauf que les feuilles avaient parfois des formes biscornues...

Voici les feuilles prêtes à êtres cuites:


Pour la cuisson, j'ai suivi une autre recette qui recommandait de mettre une couche de feuilles de vigne non farcies (les feuilles abîmées) au fond de la casserole.

Bien m'en a pris, car même si j'avais mis le feu au minimum, en sortant les feuilles de la casserole après refroidissement je me suis apperçue que ça avait attaché au fond.
Si mes feuilles farcies avaient été en contact direct avec le fond de la casserole, elles auraient brûlé.

Et voici une feuille de vigne farcie après cuisson:

Et maintenant la minute de culture:

Apparement en Grèce les feuilles de vigne farcies sont appelées dolmades ou dolma, mais en Turquie, "dolma" signifie "farci", on trouve dons des poivrons farcis (biber dolma), des aubergines farcies (patlican dolma) etc...

Mise à jour du 20/03/06: Une info relative à ce que je disais plus haut: j'ai effectivement congelé les feuilles de vignes farcies qui me restaient et... j'aurais pas dû!
J'en ai décongelé ce week-end, toute contente d'en faire goûter à mon ami, mais catastrophe, en mordant dedans, le riz avait complètement changé de texture.
Ca tennait du papier mâché et du polystyrène imbibé d'eau, bref, immangeable! Sniff... Enfin je le saurai et vous aussi, les feuilles de vigne ça ne se congèle pas!
J'aimerais qu'on m'explique le phénomène par contre, parce que en général les féculents se congèlent très bien. C'est peut-être parce que le riz avait cuit avec pas mal d'eau et que du coup il s'est formé de gros cristaux de glace qui ont modifié la texture?

13 mars 2006

Test: gâteau de semoule de millet

L'autre jour dans mon magasin bio, je suis tombée sur un paquet de "gâteau de semoule de millet".
Comme j'essaye de varier les céréales que je consomme, ça m'a interpelée d'autant que je n'aime pas le millet tel quel, et que c'est une des meilleures céréales au niveau nutritionnel.
Donc j'ai jeté le paquet dans mon panier.


Les ingrédients : semoule de millet, caraghénanes et agar-agar, extrait de vanille.
Bon, c'est un flan instantanné au millet, quoi.

Je le prépare donc avec du lait de soja et du sucre complet, 10 mn de cuisson, et ça donne ça:



Une fois refroidi, je goûte: c'est pas mauvais, pas très homogène, la semoule s'est un peu déposée au fond. Ca ressemble bien à un flan avec des petits grains dedans.

Je farfouille donc dans le frigo pour trouver quelque chose pour améliorer et je tombe sur un pot de purée de framboise au jus de raisin. Et là d'un coup c'est nettement mieux! Il faut dire qu'il y a peu de choses qui vont mieux ensemble que le gâteau de semoule avec de la confiture de framboises!

Conclusion: je crois que la prochaine fois j'essayerai de le faire moi-même avec de l'agar-agar et des flocons de millet, ça coûtera moins cher...

12 mars 2006

En parlant de riz...


Comme je vous ai présenté les riz qui occupent une bonne partie de mon placard, voici la façon de manger du riz que je préfère: les sushis.
J'ai découvert la cuisine japonaise petit à petit donc on ne peut pas vraiment parler de coup de foudre mais en tout cas c'est certainement ma cuisine préférée, même si je suis loin d'avoir tout goûté.
La cuisine japonaise et la cuisine asiatique en générale est très adaptée en ce qui me concerne car elle ne contient quasiment pas de produits laitiers, et que pas mal de plats sont végétariens.

Je me souviens de la première fois où j'ai mangé des sushis, c'était dans un restaurant branché sur la corniche à Marseille, et on était initialement entrés avec mon ami de l'époque parce qu'on avait lu quelque part qu'ils servaient des pommes de terres au four (baked potatos). Or il s'est avéré qu'ils venaient de changer la carte, et c'était assez "fusion" vu que j'ai fini par commander des ravioles au fromage (je mangeais encore du lait à l'époque), ainsi qu'une asiette de maki-sushis, au thon je crois, "pour goûter".
Je n'ai pas un souvenir très précis de la dégustation, mais en tout cas ça ne m'avait pas déplu: j'avais passé l'épreuve du poisson cru!

Je crois bien que la fois suivante, c'était des sushis à emporter de chez Carrefour, dans une barquette plastique...
Disont que si on a jamais mangé de "vrais" sushis, ça peut passer pour mangeable.

Et puis je me suis mise à en faire moi même, plutôt des makis, pas forcément avec du poisson, et depuis j'en fais régulièrement, soit quand j'ai des invités, soit pour mon ami et moi, soit pour moi toute seule.
Quand j'en fait rien que pour moi, en général, je me contente de peu de garnitures différentes.
Pour la recette des sushis, je vous envoie chez Cléa cuisine , c'est très bien expliqué, je n'aurais pas fait mieux...

Pour les garnitures, j'ai mes combinaisons préférées:

  • avocat-surimi (oui je mange de ce truc et pourtant je sais comment c'est fait)
  • avocat-graines germées (ha les graines germées... encore un post à venir!)
  • concombre tout court

et diverses combinaisons avec laitue, champignons cuits dans la sauce soja et le saké, oignon vert, graines de sésame grillées...

Voici une photo de mon dernier plat de sushi "rien-que-pour-moi": avocat, laitue et betterave crue râpée. Très joli, mais la betterave n'allait pas si bien que ça avec le reste j'ai trouvé.

Quand j'ai des invités ça donne plutôt ça:

Préparation des garnitures


Rouler les makis...


Couper les makis


Quelques secondes avant la ruée...

Merci à Marianne pour les photos!

11 mars 2006

Je vous présente mes bonzaïs!



Pour changer un peu de la cuisine et en attendant de vous montrer des choses que j'ai vraiment fabriquées, voici deux de mes bonzaïs (j'en ai 10...).
J'achète mes bonzaïs chez un monsieur très marseillais qui fait du bonzaï local avec des espèces méditerranéennes.
Il est d'ailleurs le fondateur d'une association qui s'appelle "Bonzaï Méditerranée"...
J'ai un figuier, un prunier, deux buis, un épicéa, un lentisque, plus des semis personnels qui n'ont pas encore vraiment droit au titre de bonzaï.


L'épicéa...


Et le lentisque.

Dans mes placards 1: riz

J'ai décidé de vous parler des produits que j'apprécie et que j'utilise quand je cuisine.
J'ai donc farfouillé dans mes placards et je me suis apperçue que j'avais une véritable collections de riz.
J'ai donc décidé de commencer par ça.

Quand j'achète du riz, c'est toujours un riz spécial, pour une utilisation précise.
Je déteste le riz à la française, étuvé pour cuire plus vite, bouilli à grande eau, dur et insipide ou collant façon pâte à papier.

Voici donc les riz que j'ai dans ma cuisine:






















Le bon vieux riz complet... il faudra que je mette la façon dont je le fais cuire dans un post.























Mon riz préféré: le riz thai demi-complet de La Vie Claire!
Il est absolument délicieux, et super facile à cuire. Il est presque blanc en fait, du coup ça permet d'avoir le plaisir du riz blanc avec bonne concience...






















Riz rond japonais pour sushis.
J'adore la cuisine japonaise et je fais souvent des sushis, même si je suis seule.























Riz rond classique, pour les desserts et aussi le risotto (normalement il faut un riz spécial mais celui-là marche très bien...).























Riz thai complet. Il a une écorce plus fine que celle du riz complet classique mais il met pas mal de temps à cuire quand même.






















Le plus spectaculaire: du riz violet du commerce équitable, en fait un mélange d'un riz gluant vietnamien et de riz parfumé.
En cuisant il prend un jolie couleur pourpre mais au goût ça n'est pas si spectaculaire que ça.























Riz gluant parfumé. Il sert à faire le riz au lait chinois (au lait de soja) mais je ne suis jamais arrivée à le faire cuire correctement: il reste toujours dur au milieu.
Si quelqu'un a un truc...























Riz long blanc Monoprix bio... le plus neutre des riz de ma collection, acheté ce matin pour faire des feuilles de vigne farcie.

08 mars 2006

Gâteaux pour les autres

Quand il s'agit de cuisiner quelque chose que je mangerai par la suite, je m'en tiens à des recettes qui contiennent uniquement les aliments que je consomme, bien sûr.
Par contre quand je fais des gâteaux pour les autres, à l'occasion d'un pot au travail, d'une fête etc., là je me lâche!
Beurre, chocolat, sucre blanc, je ne recule devant rien!
Et personne ne s'en plaint je dois dire...
Certains diront que je mange par procuration, les autres diront... que je peux continuer, en ce qui les concerne, tant qu'ils peuvent avoir leur part du gâteau!

Bon tout ça pour dire que samedi dernier j'étais invitée à une fête et j'ai décidé de faire un gâteau.
Comme c'était une fête où il était prévu de manger plus ou moins debout, il fallait quelque chose de pratique à manger avec les doigts.
J'ai donc décidé de faire une tarte au citron, parce que c'est ma spécialité et que les gens se jettent dessus en général.
Mais comme j'en fais souvent et que je n'aime pas faire toujours la même chose, j'ai fait une deuxième tarte avec la même pâte sablée, ou plutôt des barres.
En général, pour faire la tarte au chocolat, je fais un fond de pâte sablée cuit à blanc, puis une fois refroidi je le garnis avec une ganache au chocolat toute simple.
Cette fois ci, j'avais envie d'ajouter une touche acidulée pour rendre la tarte moins écoeurante pour ceux qui ne sont pas fous de chocolat.
j'ai donc ajouté une fine couche de confiture de framboise sous la ganache.


Voici donc les photos et recettes:


Le fond en pâte sablé de la tarte au citron...

Un petit "truc" pour cuire la pâte à blanc: j'utilise un moule jetable en aluminium de la même taille que mon moule, que j'emboîte dans le moule garni de pâte.

Comme le moule jetable est rigide, il empêche les côtés de la pâte de s'effondrer et le fond de gonfler, sans ajouter les traditionnels caillous ou noyaux au fond.

Comme ça n'abîme pas le moule jetable, je le lave et je le réutilise, sinon ça ne serait pas très écologique comme solution...

La crème au citron prête à être versée sur la pâte précuite.

Crème au citron pour tarte

2 oeufs entiers + 2 jaunes
200 g de sucre
1c.s. de maïzena délayée dans 1/2 verre d'eau
le jus de 2 citrons
le zeste d'1 citron non traîté râpé
1 pincée de sel
100 g de beurre

Mélanger tous les ingrédients sauf le beurre dans une casserole, faire chauffer à feu doux en remuant jusqu'à que la crème épaississe.

Retirer du feu et ajouter le beurre en petits morceaux, mélanger énergiquement.

Verser la crème sur un fond de tarte précuit et remettre au four pendant 20 mn.

La tarte terminée...

La pâte sablée cuite recouverte de confiture de framboises.

La ganache au chocolat

Crème ganache

200 g de chocolat pâtissier
200 g de crème liquide entière


Porter la crème à ébulition dans une casserole, retirer du feu et ajouter le chocolat cassé en morceaux, couvrir et laisser reposer 5 mn puis battre au fouet pour avoir une préparation homogène.
Laisser refroidir puis réfrigérer.
On peut battre la crème une fois prise avec un batteur électrique, elle devient plus claire et légère.

Et voici la tarte terminée!

05 mars 2006

Une envie de...


Vendredi, j'ai eu une soudaine envie de humos, ce hors-d'oeuvre du moyen-orient à base de pois-chiches.
Et le meilleur pain avec le houmos, c'est le pain pita, soit un peu grillé pour tremper dedans comme des chips, soit en sandwich.
J'ai donc préparé des pains pita avec une forte proportion de farine d'épeautre complet.
Ils étaient assez réussis mais j'aurais dû les laisser lever d'avantage après avoir étalé la pâte car du coup ils étaient fort minces et ont eu du mal à former la poche caractéristique du pain pita.

Mais c'était très bon quand même... avec beaucoup de humos, des tomates cerise et des feuilles de roquette, miam!

Pour le humos j'ai fait la recette suivante:


Humos

1 petite boite de pois-chiches, rincés et égouttés
2 c.s. de tahine (purée de sésame)
1 grosse gousse d'ail écrasée
1/2 verre d'eau ou plus selon goût
le jus d'un citron (j'aime l'humos bien assaisonné)
sel, paprika ou piment doux
huile d'olive et paprika pour servir

Mettre tous les ingrédients sauf l'huile dans un robot ou un blender, mixer jusqu'à la consistance désirée (je l'aime bien lisse).
Goûter, rectifier l'assaisonnement en sel, jus de citron et piment doux si besoin.
Verser dans un plat de service, faire une rigole sur le dessus avec le dos d'une cuiller, verser un filet d'huile d'olive et saupoudrer de paprika.
Servir bien frais.

04 mars 2006

Recettes "sans": brioches!


Parmi les choses qui étaient suceptibles de me manquer en arrêtant de manger des produits laitiers et des oeufs, il y avait les viennoiseries et en particulier les brioches.
C'est pour moi ce que les anglophones appellent "confort food", littéralement "nourriture de confort", le genre de choses qu'on a envie de manger quand on est pas très bien, dans sa tête ou dans son corps.
Ce qui me manquait entre autres c'était le goût de la fleur d'oranger, comme dans la couronne des rois qu'on mange ici à Marseille.
J'ai donc cherché à réaliser des brioches à la fleur d'oranger, sans beurre ni oeufs.
Le résultat est très satisfaisant, même si on est relativement loin de la brioche traditionnelle bourrée de beurre.


Brioches à la fleur d'oranger sans lait ni oeufs

300 g de farine T65
100 g de farine intégrale
50 g de fécule de maïs ou de pomme de terre
150 g de margarine non hydrogénée
100 g de sucre roux
1 c.s. de farine de soja
200 ml de lait de soja
1 c.c. de sel
1 sachet de levure de boulangerie
2 c.s. d'eau de fleur d'oranger
Glaçage: 2 c.s. de lait de soja+1c.s. de sucre complet

Mélanger les farines et la fécule, faire un puit, mettre la levure. Délayer la levure et un peu de faire avec un peu de lait de soja tiède.
Laisser reposer 15 mn dans un endroit chaud.

Mettre le reste de lait, le sucre, le sel et la margarine dans une petite casserole, faire chauffer à feu doux pour faire fondre la margarine, puis laisser refroidir.

Quand la levure mousse, ajouter la farine de soja, l'eau de fleur d'oranger et le mélange de la casserole (pas trop chaud sinon on tue la levure), amalgamer et commencer à pétrire.
Pétrire environ 10 mn, la pâte ne doit plus coller aux doigts.
Faire une boulle, poser dans un grand bol fariné et couvrir avec un autre bol en laissant assez de place pour que la pâte lève.
Laisser dans un endroit chaud jusqu'à que la pâte ait doublé de volume.

Rompre la pâte, la diviser en 16 morceaux et former de petites boules, les mettre sur une plaque à pâtisserie en les espaçant bien. Couvrir d'un linge et laisser lever à nouveau.
Quand les boulles ont doublé de volume, préchauffer le four à 190- 200° C.
Mélanger le lait de soja et le sucre du glaçage et badigeonner chaque boulle sans faire couler sur la plaque sinon ça colle.
Faire cuire environ 15 mn (les brioches doivent être dorées), sortir du four et badigeonner à nouveau de glaçage pour obtenir un fini brillant.


Après avoir mis au point cette recette, j'ai cherché à l'améliorer au point de vue nutritionnel.
J'essaye d'éviter quand je peux l'utilisation de margarine, même bio et sans graisse hydrogénée, car elle contient tout de même des graisses saturées (palme, palmiste ou coco) qui sont indispensables pour avoir une matière grasse solide.
Comme il vaut mieux consommer des matières grasses non saturées, j'ai pensé à une autre recette marseillaise, la pompe à l'huile.
Ce dessert fait à l'origine avec une poignée de pâte à pain prélevée sur la fournée, d'où son nom de "pompe" ou "pogne" selon les régions, fait partie des treize desserts du réveillon de Noël en Provence.
Il est fait à partir de pâte levée à l'huile d'olive, légèrement sucrée et parfumée à l'eau de fleur d'oranger.
J'ai donc remplacé la margarine dans la recette ci-dessus par de l'huile d'olive, et le résultat était délicieux.
Le goût de l'huile d'olive est perceptible mais pas très fort, peut-être parce que j'ai utilisé de l'huile plutôt douce (j'avoue ne pas aimer l'huile d'olive très fruitée de toute façon).